Le secteur de l’humanitaire est en pleine révolution. Historiquement
dominé par les pays occidentaux, ces derniers doivent faire face à la concurrence
de nouveaux acteurs : les pays émergents. En effet la Chine, le Brésil,
l’Inde, la Turquie ou encore les pays du Golfe entendent largement modifier la
donne humanitaire. Ils revendiquent une participation de plus en plus active
dans un domaine qui est un vecteur de leur diplomatie, influence et donc
puissance. Le « soft power » dans toute sa splendeur. Le
désengagement occidental à la faveur de la crise, a permis aux pays émergents
de s’immiscer dans le secteur humanitaire. En outre ces nouveaux acteurs
appréhendent l’aide de manière radicalement différente et militent pour une
refonte du système humanitaire multilatéral.
Malgré la baisse des fonds, les plus gros donateurs restent les Européens et les Américains : cinq de leurs ONG sur les 4400 recensés dans le monde trustent 38% des fonds humanitaires disponibles en 2010.
Malgré la baisse des fonds, les plus gros donateurs restent les Européens et les Américains : cinq de leurs ONG sur les 4400 recensés dans le monde trustent 38% des fonds humanitaires disponibles en 2010.
Le bouleversement actuel de la donne humanitaire a été le
catalyseur d’une réflexion sur le renouvellement des pratiques des ONG. Et cela
pousse le système, considéré comme trop occidentalisé, à se réinventer.
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